Auprès de mon chêne, je retrouve toujours courage. Ce chêne est bien plus que centenaire… Il est en Savoie. Petite fille j’y faisais des cabanes avec mes cousins et j’y restais perchée des heures. C’était un lieu de liberté, de joie, de rêverie… Aujourd’hui quand je le retrouve l’été, je me serre contre lui et je puise à cette force de la nature que ni la sécheresse, ni les tempêtes n’ont ébranlé.
Même si je suis parisienne, la nature me nourrit, la nature me parle et je me ressource en elle ! Cette terre me porte, me donne toute sa richesse et sa beauté ! Prenons en soin !
L’homme qui plantait des arbres
J’ai retrouvé ce magnifique dessin animé, texte de Jean Giono lu admirablement par Philippe Noiret ! Cette histoire me touche tant par sa beauté que par la persévérance de ce berger infatigable qui replanta pendant des décennies des milliers et des milliers d’arbres permettant à la vie de reprendre ses droits ! Patience, persévérance, don de soi dans l’humilité ! A visionner seul ou en famille !
Jean Giono (Manosque, 30 mars 1895 – Maison « Le Paraïs » de Manosque, 9 octobre 1970) est un écrivain et scénariste français, d’une famille d’origine piémontaise. Un grand nombre de ses ouvrages a pour cadre le monde paysan provençal. Inspirée par son imagination et ses visions de la Grèce antique, son œuvre romanesque dépeint la condition de l’homme dans le monde, face aux questions morales et métaphysiques et possède une portée universelle. Il est devenu célèbre notamment aux États-Unis en y publiant la nouvelle L’Homme qui plantait des arbres.
Il devint l’ami de Lucien Jacques, d’André Gide et de Jean Guéhenno, ainsi que du peintre Georges Gimel. Il resta néanmoins en marge de tous les courants de littérature de son temps.
Frédéric Back (né le 8 avril 1924, quartier de Sankt Arnual à Sarrebruck, Territoire du Bassin de la Sarre, et mort le 24 décembre 2013, à Montréal, Canada) est un artiste peintre, illustrateur, muraliste et réalisateur de films d’animation, de renommée internationale, surtout connu pour ses deux Oscars (1982, 1988) et pour son film L’Homme qui plantait des arbres.
J’ai adoré livre ce récit avec mon fils, qui l’avait dans sa liste de défi-lecture, un très bel hommage à la Provence, aux anciens et à l’amour de la nature 🙂
Oui cette histoire de l’homme qui plantait des arbres me parle tellement ! Si je me compare à lui je sème des graines de gratitude de façon numérique et j’espère de tout coeur que les arbres et les fruits seront magnifiques pour ma génération et celles à venir !
Moi aussi, j’ai adoré grimper aux arbres dès mon plus jeune âge. Et vers 6 ou 7 ans, je me suis lancé du haut d’un poirier dans le jardin, persuadé que j’arriverai à planer comme un ange. Résultat: félure d’un orteil: mon ange gardien veillait déjà !
Pierre
Quel doux souvenir ! Pour les enfants tout est possible 😉 Merci Pierre